Beauté Intérieure & extérieure : Un livre pour s’aimer …par Tabara Gakou
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Beauté intérieure & extérieure
Un livre pour guérir, s’aimer, et enfin se choisir.
par Tabara Gakou
Un livre écrit avec le cœur, pour que chaque femme retrouve sa lumière.
Ce livre, je ne l’ai pas écrit pour parler de moi. Je l’ai écrit pour nous.
Chaque chapitre est un miroir, un souffle, un câlin.
Je vous invite à lire, à ressentir… et à vous aimer.
« Ce n’est pas le miroir qui doit te dire qui tu es. C’est ton cœur. »
À toutes les femmes…
Celles qui ont donné sans toujours recevoir.
Celles qui se réveillent fatiguées, mais avancent quand même.
Celles qui doutent parfois, mais n’abandonnent jamais.
Ce livre est un espace doux.
Un souffle d’amour.
Un rappel que vous êtes déjà assez.
Et que prendre soin de vous, ce n’est pas un luxe , c’est une priorité.
Bienvenue dans ces pages qui murmurent, guérissent, et réveillent la lumière qu’on a parfois oubliée.
Je n’ai pas écrit ce livre pour parler de moi.
Je l’ai écrit pour nous.
Pour cette part de nous qui cherche à respirer dans un monde qui va trop vite.
Pour celle qui veut être belle, mais surtout se sentir bien.
Pour celle qui doute, qui s’épuise, mais qui garde en elle un feu sacré.
J’ai grandi dans l’univers de la beauté.
Les cheveux, les rituels, les soins… c’est mon langage depuis toujours.
Mais très vite, j’ai compris une chose :
la beauté extérieure ne suffit pas.
J’ai vu des clientes aux cheveux brillants, au visage soigné… mais au regard vide.
Et d’autres, fatiguées, discrètes, mais habitées d’une lumière intérieure puissante.
C’est là que j’ai compris que ce que je voulais offrir,
ce n’était pas seulement une pommade, un shampoing ou une coiffure…
C’était une reconnexion.
Une invitation à s’aimer profondément.
Ce livre est le fruit de ce chemin.
Celui d’une femme.
Une entrepreneure.
Une croyante, je l’espère…
Mais surtout, une âme qui essaie, chaque jour, d’être une version plus douce et plus vraie d’elle-même.
Avec des doutes, des larmes, des prières…
et un rêve :
Voir les femmes se relever, rayonner, et dire enfin :
« Je suis en paix avec moi. Je me choisis. »
En mémoire de trois étoiles parties trop tôt…
À Abibatou Badiane, une cliente fidèle et lumineuse.
À Fatou, ma douce coiffeuse que l’on appelait tendrement mon doudou.
À une Loulou, dont la douceur reste gravée dans mon cœur.
Merci pour votre passage.
Merci pour vos sourires.
Merci pour l’amour laissé derrière vous.
Ce livre vous est aussi dédié. ♥️
Ce livre a été écrit avec l’aide d’un outil d’intelligence artificielle pour m’accompagner dans la mise en forme de mes idées.
Mais chaque mot, chaque émotion, chaque souvenir vient de moi.
Ce sont mes vérités, mes expériences, mon parcours, mon cœur de femme et d’entrepreneure.
J’ai simplement choisi un outil moderne pour mieux transmettre ce que je portais en moi depuis longtemps.
Une chroniques, des mots, des expériences de vie partagées avec le cœur.
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Chapitre 1 – Reconnecter avec soi-même
Une histoire très personnelle…
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Ma toute première fois au salon, mes cheveux, mon voile, ce regard des autres…
Et cette idée, à 14 ans, que pour être belle, il fallait qu’on me voie.
Aujourd’hui, je vous raconte ce souvenir,
mais surtout, ce que j’ai compris bien plus tard :
La vraie beauté ne cherche pas à être applaudie,
elle cherche à être ressentie.
Par soi. Pour soi. En paix.
Une lecture à cœur ouvert.
Et surtout, prenez le temps… de vous retrouver.
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Il y a des moments dans la vie où l’on se regarde dans le miroir…
et on ne se reconnaît plus.
On fait semblant, on sourit, on avance.
Mais à l’intérieur, tout semble flou, épuisé, silencieux.
Ce chapitre, je l’ai écrit comme une pause sacrée.
Un moment où tu peux enfin souffler, déposer le masque,
et juste… revenir à toi.
Reconnecter avec soi-même, ce n’est pas changer.
C’est retrouver la petite fille en toi, celle qui savait ce qu’elle aimait, ce qui la faisait sourire, avant qu’on lui apprenne à se taire.
Je me souviens de la première fois que je suis entrée dans un salon de coiffure.
J’avais à peine 14 ans.
J’étais adolescente, un peu timide, et déjà voilée depuis mes 13 ans.
Ce jour-là, j’ai fait un brushing. Simple. Mais pour moi, c’était une fête intérieure.
Quand je suis sortie, je me sentais… belle.
Pas belle comme dans les magazines.
Belle comme jamais auparavant.
Une coiffeuse m’a souri et m’a dit en riant :
“Toi, tu ne vas pas remettre ton foulard sur ce brushing, hein ?”
Et j’ai rigolé.
Mais je ne l’ai pas remis.
Je suis sortie sans mon voile, le cœur battant, les cheveux au vent…
Et j’ai ressenti quelque chose que je n’oublierai jamais.
Le regard des gens. L’admiration. Le “waouh”.
Et c’est là, à 14 ans, que j’ai mal compris ce qu’était le bien-être.
J’ai associé la beauté au fait d’être vue.
Comme si le bonheur ne valait que quand quelqu’un d’autre pouvait le voir.
Aujourd’hui, je repense à cette fille.
Et j’ai envie de la serrer fort.
De lui dire :
“Tu es belle, même cachée. Tu es lumière, même dans l’ombre. Tu n’as pas besoin d’être vue pour exister.”
Parce que le bien-être, ce n’est pas ce qu’on montre.
C’est ce qu’on ressent, quand plus personne ne regarde.
C’est être en paix avec soi-même.
C’est se choisir, même dans le silence.
Il y a beaucoup de femmes qui ne se sentent belles qu’à travers le regard des autres.
Elles sourient fort pour cacher leur fatigue.
Elles s’habillent pour plaire, mais ne s’écoutent jamais.
Elles donnent tout, sauf à elles-mêmes.
Et parfois, il faut une cassure… une larme… une prière à minuit,
pour qu’on se rende compte qu’on mérite mieux.
Pas mieux des autres.
Mieux de soi.
Reconnecter avec soi-même, ce n’est pas redevenir la femme d’hier.
C’est revenir dans ses bras, lui dire qu’on l’aime, même si elle s’est perdue.
C’est la regarder sans jugement,
et lui dire, en chuchotant presque :
“Tu as le droit de t’aimer, même sans raison.
Tu n’as pas à mériter l’amour. Tu es l’amour.”
Et toi…
À quand remonte la dernière fois où tu t’es sentie bien dans ta peau, sans miroir, sans appréhension, sans chercher à prouver quoi que ce soit ?
La dernière fois où tu t’es dit :
“Je suis là. Je suis moi. Et ça suffit.”
Ce chapitre est une porte d’entrée vers toi.
Pas pour devenir une autre.
Mais pour réapprendre à t’aimer.
Sans témoin.
Sans condition.
Sans devoir briller.
Juste toi, dans ta vérité.
Et c’est déjà beaucoup.
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Chapitre 2
La reconnaissance comme chemin vers soi
Il y a quelque chose de beau à s’asseoir dans un fauteuil de salon.
C’est un moment qu’on prend rarement pour soi, surtout quand on est femme, quand on est mère.
C’est une parenthèse dans une journée remplie d’attentes, de responsabilités, de choses à faire pour les autres.
Mais parfois, on oublie de voir cette chance-là.
On oublie que juste le fait d’avoir du temps, de pouvoir venir, de pouvoir payer, de s’offrir un soin… c’est déjà beaucoup.
C’est un luxe que certaines n’ont plus.
Il y a des femmes qui n’ont pas la tête à ça.
Des femmes qui sont allongées dans un lit d’hôpital, qui n’ont même plus la force de se regarder dans une glace.
Il y a des femmes qui donneraient tout pour pouvoir simplement laver leurs cheveux seules, une dernière fois.
Alors oui, on oublie souvent.
On se plaint de petites choses.
On s’agace.
On râle sur un rendez-vous retardé ou une tresses qu’on trouve pas assez sophistiquée.
Mais à un moment, il faut se poser.
Et regarder autour de soi.
Et dire merci.
Pas un merci qu’on balance à la va-vite.
Un vrai merci.
Un merci du fond du cœur.
Un merci qui te fait sentir vivante.
Un merci qui t’ouvre les yeux.
Je repense à cette petite fille.
Elle devait avoir 9 ou 10 ans.
Elle était venue avec sa maman au salon.
Dès qu’elle est arrivée, elle a commencé à faire des caprices.
Elle ne voulait pas qu’on la coiffe.
Elle faisait la moue, refusait tout, boudait.
Sa mère, fatiguée, a tenté de la raisonner.
Mais rien n’y faisait.
Et puis, à bout, elle a levé la main, presque prête à la frapper.
Et moi, dans mon cœur, j’ai senti un pincement.
Parce qu’ici, on aime les enfants. On les chérit.
Et on n’aime pas voir ces gestes, même dans la colère.
Alors j’ai doucement demandé à la maman si je pouvais lui parler un instant.
J’ai pris la petite dans la cuisine, à l’écart.
Je me suis baissée à sa hauteur.
Et je lui ai parlé.
Pas comme à une enfant capricieuse.
Mais comme à une personne capable de comprendre.
Je lui ai dit :
— Dis-moi, dans ta classe, combien de filles ont des cheveux comme les tiens ?
Combien ont une maman qui pense autant à elles ?
Regarde bien. Elle est venue aujourd’hui.
Elle n’a pas fait de soin pour elle. Elle n’a pas acheté une robe ou des chaussures.
Elle est venue ici, pour toi.
Tu sais combien elle va payer ?
Tu sais combien de goûters ça représente ?
Tu sais ce qu’elle aurait pu s’offrir avec cet argent ?
Et je me suis tue.
Elle me regardait avec des yeux grands ouverts.
On aurait dit qu’elle découvrait quelque chose de nouveau.
Quelque chose qu’on ne lui avait jamais dit.
Quand elle est retournée dans le salon, elle s’est assise bien droite.
Elle a tendu la tête vers la coiffeuse sans faire d’histoires.
Elle n’a plus rien dit.
Sa maman, elle, n’en revenait pas.
Elle me regardait avec étonnement, comme si quelque chose d’invisible venait de se produire.
Et à la fin du soin, la petite s’est levée, s’est approchée doucement…
et elle a pris sa mère dans ses bras.
Sans mot.
Juste ce geste.
Et ce jour-là, j’ai compris une chose que j’ai gardée depuis :
La reconnaissance, ça ne s’enseigne pas seulement avec des mots.
Ça se transmet avec de la vérité.
Avec un regard.
Avec un moment qui marque.
Quand une femme oublie de dire merci,
elle attend toujours plus.
Des autres, de la vie, de l’amour.
Et cette attente, au bout d’un moment, use.
Elle abîme les liens, fatigue les cœurs.
Elle épuise même la femme elle-même.
Mais quand une femme apprend à être reconnaissante…
elle rayonne autrement.
Elle ne devient pas moins exigeante.
Elle devient plus consciente.
Elle voit ce qui est là.
Elle bénit ce qu’elle a, au lieu de pleurer ce qu’elle attend.
Aujourd’hui, tu es là.
Peut-être dans un salon, peut-être chez toi.
Peut-être avec tes doutes, tes soucis, ta fatigue.
Mais tu es là.
Et ça, déjà, c’est beaucoup.
Regarde ce que tu as.
Regarde qui tu es devenue.
Même si ce n’est pas encore parfait, c’est déjà un miracle.
Tu n’as pas besoin d’un événement extraordinaire pour être reconnaissante.
Le simple fait d’être en vie, d’avoir la force de te lever, de t’aimer un peu plus chaque jour,
c’est suffisant pour dire merci.
Et parfois, c’est dans le silence de ce merci…
que la vraie beauté commence à naître.
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Chapitre 3 – Et si tu te traitais enfin avec douceur ?
Il y a eu un moment où j’ai cru que je pouvais tout porter. Tout tenir. Tout encaisser.
Et continuer comme si de rien n’était.
Je faisais sourire les femmes pendant qu’au fond, moi, je n’avais plus de force pour pleurer.
Je faisais du bien. J’étais le pilier. Le cœur. L’énergie du salon.
Mais quand je rentrais chez moi…
il n’y avait plus rien.
Juste mes pieds, gonflés.
Mon cœur, en tambour.
Ma tête, pleine de silence et de fatigue.
Et parfois, même le fait de répondre à un simple « ça va ? » était de trop.
Tu sais ce que c’est, ça ?
C’est quand ton âme crie, mais que personne ne l’entend.
Parce que tu donnes l’impression d’être forte.
Un soir, j’ai fondu en larmes dans ma voiture.
Je n’avais même pas coupé le moteur.
Je venais de finir une journée au salon où tout le monde avait ri, où les femmes étaient reparties belles et légères.
Mais moi, je ne tenais plus debout.
Je me suis dit :
« Mais pourquoi tu t’oublies comme ça ? Pourquoi tu prends soin des autres comme si c’était vital… mais que tu oublies de respirer pour toi ? »
Et c’est là, ce jour-là, que j’ai compris quelque chose de très dur :
Je faisais du bien, mais je ne me faisais plus de bien.
Et c’est une forme de violence. Silencieuse. Inaperçue.
Mais bien réelle.
Depuis ce jour, j’ai commencé à faire différemment.
Pas toujours, pas parfaitement.
Mais j’ai appris à me traiter comme je traiterais ma propre sœur.
Je m’offre un massage.
Je prends le temps de respirer l’odeur d’un hammam chaud.
Je me masse les pieds. Je m’enduis les cheveux.
Pas pour plaire.
Pas pour poster.
Pas pour valider.
Mais juste pour me dire :
« Toi aussi, tu comptes. »
Une femme est venue une fois au salon. Elle venait de l’hôpital où son mari était hospitalisé.
Et elle s’en voulait d’être là et elle culpabilisait d’avoir quitté son chevet même pour une heure.
Je l’ai regardée avec tendresse.
Et je lui ai dit doucement :
« Mais si toi, tu t’effondres, qui prendra soin de lui ? Qui lui tiendra la main, si toi tu t’écroules ? »
Elle a baissé la tête.
Elle a pleuré.
Et elle s’est laissée faire .
Et j’ai su, à ce moment-là, qu’on avait toutes besoin d’entendre ça.
Pas une seule fois.
Mais régulièrement.
Comme une vérité vitale qu’on nous a oubliée.
On ne peut pas être fortes tout le temps.
On ne peut pas tout donner, sans jamais se recharger.
Et surtout : On ne peut pas se sacrifier pour les autres, au point de disparaître.
Ce n’est pas de l’amour.
Ce n’est pas de la force.
C’est un oubli de soi.
Un mentor , un père pour moi m’a une fois dit , ne soit jamais comme une bougie … en éclairant les autres tout en te brûlant toi même .
Aujourd’hui, je te parle à toi.
Oui, toi qui lis ces lignes avec une boule dans la gorge ou un pincement au coeur…
Je te demande :
Et toi, quand est-ce que tu t’es traitée avec douceur pour la dernière fois ?
Quand est-ce que tu t’es dit :
« Je mérite un moment rien que pour moi. »
Pas parce que tu l’as gagné.
Mais parce que tu existes.
Parce que tu vois, la vie ne prévient pas.
Un jour, elle prend.
Un jour, elle nous met à genoux.
Et ce jour-là, si tu ne t’es jamais choisie , ce sera juste du regret .
Alors aujourd’hui,
pas demain,
pas quand tout ira mieux,
pas quand tu auras le temps…
Aujourd’hui, accorde-toi de la douceur.
Même si ce n’est que 10 minutes où tu fermes les yeux en pensant juste à toi.
Même si c’est juste une crème, une tisane, un silence, une prière, un soupir.
Fais-le.
Parce que tu en as besoin.
Parce que tu le mérites.
Parce que tu es encore là.
Et que rien que pour ça, tu mérites qu’on prenne soin de toi.
Ce chapitre, je ne l’écris pas pour t’enseigner quoi que ce soit.
Je l’écris parce que je sais.
Je sais ce que c’est de vouloir faire plaisir à tout le monde,
et de finir par ne plus avoir rien à donner.
Je sais ce que c’est de porter les autres,
et de se sentir vide, après.
Et je sais ce que ça change,
le jour où l’on commence à se traiter avec douceur.
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Chapitre 4 – Apprendre à choisir pour soi
Je ne savais pas dire non.
Ou plutôt… je savais, mais je n’osais pas.
Parce que dire non, c’était peut-être blesser. Décevoir. Perdre l’amour de quelqu’un.
Et j’ai passé des années à m’oublier pour ne pas froisser, à m’épuiser pour ne pas déranger.
Jusqu’à ce que ce “oui” de trop m’étrangle.
Je me suis surprise à dire “oui” alors que mon cœur criait “je n’en peux plus.”
À sourire quand mon corps voulait juste se reposer.
À aider, même quand je tremblais intérieurement, vidée de toute énergie.
Je crois que beaucoup de blessures commencent là :
quand on n’ose pas choisir pour soi, même pour un simple modèle ou un style , pour aprea arriver à un cercle vicieux qui ne s’arrête plus . Avant d’en arriver là , commençons à au moins assumer nos choix personnels , pour notre beauté , notre bien-être , notre quiétude…
Un jour, j’ai accompagné une amie chez le tailleur.
Elle avait choisi un modèle, un ensemble qu’elle aimait vraiment. Je l’ai vue briller rien qu’en posant les yeux dessus.
Mais à peine avait-elle exprimé son choix que sa cousine a pris la parole.
— Non, prends plutôt celui-là. Il est plus classe.
Et là, j’ai vu cette étincelle s’éteindre dans son regard.
Elle s’est tournée vers moi, presque gênée.
— Toi, tu penses quoi ?
Je lui ai répondu simplement :
— Les deux sont jolis. Mais celui que toi tu avais choisi, c’est celui qui te rend heureuse. Et c’est ça qui compte.
Je n’ai rien dit de compliqué ce jour-là.
Mais j’y pense souvent.
Parce que je sais combien, parfois, un seul mot d’une autre personne peut nous faire douter de ce qu’on aimait.
On peut être sûre de nous, puis soudain, sous le regard de quelqu’un d’autre, on commence à hésiter.
Et cette hésitation… elle s’installe. Elle fait mal.
Et elle grandit dans tous les domaines de notre vie.
Moi, j’aime quand une cliente ose être elle-même.
Quand elle choisit un détail un peu original, un chignon qui sort de l’ordinaire, une frange perlée, des couleurs qu’elle aime mais que d’autres trouvent « trop ».
J’aime voir les enfants faire leur choix.
Et je m’assure toujours de leur dire :
— Bravo, c’est toi qui as décidé. Et tu peux être fière de ça.
Parce que je crois profondément que le droit de choisir, c’est l’un des premiers gestes d’amour envers soi.
Mais ce n’est pas toujours facile.
Je me souviens d’une cliente.
Elle avait choisi des tresses magnifiques. Simples, naturelles, avec une petite touche de perles.
Quand on a terminé, elle s’est regardée dans le miroir avec fierté.
Elle se trouvait belle. Et ça se voyait.
Mais quelques minutes plus tard, elle a reçu un appel vidéo de ses belles-sœurs.
Je ne sais pas ce qu’elles ont dit exactement.
Mais quand elle a raccroché, son visage avait changé.
Elle m’a dit :
— En fait… est-ce qu’on peut enlever et refaire autre chose ?
Et malgré sa gêne, elle a insisté. On a tout défait.
Ce jour-là, ce n’était pas les tresses qu’on a enlevées.
C’est la liberté de s’aimer qu’elle venait de perdre en quelques mots.
Pas parce que ses belles-sœurs étaient mauvaises.
Mais parce qu’elle n’avait pas encore trouvé la force de dire :
“Moi, j’aime comme ça.”
Et ça m’a touchée.
Parce qu’on est nombreuses à faire ça.
On change nos envies, nos goûts, nos rêves,
parce que le regard des autres est plus fort que notre propre voix.
Mais un jour, il faut dire stop.
Pas avec colère, pas avec violence.
Mais avec douceur et respect pour soi.
Il faut apprendre à dire :
“Je choisis ça parce que ça me parle.”
“Je me sens belle comme ça.”
“Je ne veux pas plaire à tout le monde. Je veux me plaire à moi.”
Ce chapitre, c’est une main tendue à toutes celles qui n’osent pas encore.
À celles qui regardent toujours autour d’elles avant de s’écouter.
À celles qui attendent une validation pour se trouver belles, fortes, dignes.
Je vous comprends.
J’ai été vous.
Et parfois, je le suis encore un peu.
Mais j’apprends.
Et j’aimerais qu’on apprenne ensemble.
Parce qu’une femme qui s’assume,
c’est une femme qui inspire toutes les autres à se lever.
Alors si aujourd’hui, tu fais un choix, même tout petit,
même juste une couleur de foulard, une senteur de soin, une coupe de cheveux…
et que tu le fais pour toi — rien que pour toi —
alors je te dis bravo.
C’est ainsi qu’on commence à se libérer.
C’est ainsi qu’on commence à s’aimer.
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Chapitre 5 : Briller en étant soi
Il m’a fallu du temps pour comprendre que je ne devais pas briller comme une autre,
mais briller en étant moi.
Et pourtant, ce n’était pas évident au départ.
Quand j’ai eu l’idée d’ouvrir mon salon, en 2017, je n’avais pas de diplôme en coiffure. Pas de formation en esthétique. Aucune idée de ce qui se faisait ailleurs. Ce que j’avais, c’était des souvenirs, des sensations, des choses qui me faisaient du bien , et que j’avais envie de partager.
Je me rappelle… j’étais au lycée quand une voisine m’a offert une petite bouteille d’huile d’olive venue du Maroc. Rien de très extravagant, juste un petit geste. Je suis rentrée chez moi, j’ai ouvert le flacon, j’ai versé quelques gouttes dans mes mains. Et là, sans prévenir, une sensation. Une chaleur douce. Une odeur naturelle. Et cette impression soudaine que mes cheveux m’appartenaient vraiment. Je me suis sentie bien. Apaisée. Comme si je tenais entre mes doigts un petit secret de bien-être.
Je n’avais jamais imaginé, à ce moment-là, que cette sensation deviendrait un jour une vocation.
Et pourtant… me voilà aujourd’hui, des années plus tard, avec une gamme de plus de 30 produits capillaires à base d’huile d’olive, tous nés de cette envie-là et avec juste des recettes traditionnelles de grand mère, des macérât etc : redonner à chaque femme cette sensation de bien-être, cette douceur, ce respect de soi.
Je n’ai pas appris tout ça dans une école. J’ai appris en ressentant. En testant. En écoutant les femmes. En observant ce qui les faisait sourire quand elles se voyaient dans le miroir. En remarquant ce qui les fatiguait. En entendant leurs silences. En prenant le temps.
Et un jour, j’ai compris que ce que j’offrais n’était pas un simple service. C’était une ambiance. Une bienveillance. Une manière de chuchoter à l’oreille des femmes : « Tu peux être douce avec toi. Tu as le droit. »
Je me rappelle encore d’un jour, au lycée. Mon professeur de philosophie est entré dans la salle et m’a tout de suite vue : j’avais les yeux rouges. J’étais d’habitude joyeuse, bavarde, pleine de vie, mais ce jour-là… j’étais éteinte. Il m’a regardée, touché par ce changement, et il m’a dit quelque chose que je n’oublierai jamais :
« Tabara, t’es une fille du bonheur. Quand tu entres ici, ça brille de bonheur. Ne sois pas triste. »
Ces mots ont marqué mon cœur à jamais. Parce qu’à ce moment-là, j’ai compris que mon énergie, ma joie, mon amour, étaient des cadeaux pour les autres. Et que je ne devais jamais les perdre.
Je crois que c’est là que tout a commencé.
Pas l’entreprise. Pas les produits. Mais le feu.
Ce feu doux et brûlant à la fois : celui de vouloir faire du bien. De prendre soin.
De transmettre la lumière intérieure.
Et aujourd’hui, je la transmets comme je peux.
Dans un soin, dans un shampoing, dans une petite parole à une cliente ou un « comment tu vas vraiment aujourd’hui ? »
Je ne cherche pas à faire comme les autres. Je ne veux pas être la plus moderne, la plus innovante, la plus grande. Je veux être moi. Fidèle à ce que je ressens. À ce que je crois. Et surtout, à ce que j’ai envie de donner.
Parce que j’ai appris une chose :
Il n’y a pas qu’une seule manière de réussir.
Il y a ta manière. Celle qui respecte ton rythme. Ton histoire. Tes saisons, tes chutes , tes victoires … Toi
Et tu as le droit d’en être fière.
Je regarde beaucoup les autres salons, les autres entrepreneures comme moi… et je pourrais me dire que je devrais faire ci ou ça. Mais je ne suis jamais dans cette course.
Je suis dans ma mission. Et c’est tout ce qui compte.
Aujourd’hui, à travers Triangle de la Beauté, je fais de mon mieux pour offrir un espace où les femmes peuvent venir être elles. Être écoutées. Chouchoutées. Respectées. Et parfois, même retrouvées.
Je ne veux pas briller comme une autre.
Je veux briller comme Tabara.
Avec mes valeurs. Mes failles. Ma lumière.
Et toi aussi, tu peux briller…
À ta façon.
Sans te presser.
Sans te comparer.
Avec tendresse et fierté.
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